Actualités

A l’occasion de La Journée Française de l’Allergie, organisée par l’association Asthme et Allergies, s’est tenue ce mardi 22 mars, il est important de mettre en avant l’impact de l’allergie sur la qualité de vie de millions de Français.

 

Comprendre l’allergie : il s’agit d’une réaction anormale du système immunitaire vis-à-vis de substances normalement présentes dans notre environnement et qui sont des allergènes.

Les allergies ont un lien direct avec les modifications que subit notre environnement et qui sont de trois types :

Aujourd’hui 20 à 30% de la population souffre d’allergie alors qu’en 1968, la part de la population allergique était à peine de 3,8%.

L’allergie représente un véritable enjeu de santé publique et touche aujourd’hui une population jeune, en période d’activité scolaire ou professionnelle, entrainant absentéisme scolaire et professionnel, sommeil perturbé, fatigue, etc. D’autre part, une rhinite allergique non prise en charge peut évoluer en asthme au bout de quelques temps en asthme.

Information importante : Un patient allergique aux pollens a un risque de l’ordre de 55% d’être ou de devenir allergique à un ou certains fruits et légumes.

La pollution atmosphérique aggrave les allergies aux pollens.

La saison hivernale 2022 s’est accompagnée aux mois de janvier et de mars d’épisodes de pollution aux particules de diamètres inférieur à 10 µm (PM10), en raison de conditions anticycloniques hivernales (températures négatives, peu ou pas de vent).

Les particules responsables de ces pics de pollution sont d’origine carbonée, et sont émises pour certaines par les installations de chauffage et le trafic routier, et pour d’autres sont formées à partir d’ammoniac (issu des épandages) et d’oxydes d’azote.

Selon l’ANSES, certains polluants déforment et abîment la paroi des grains de pollens. Les fragments des pollens ont un potentiel allergisant plus important car, plus petits, ils pénètrent plus profondément dans les voies respiratoires.

De plus, des polluants chimiques sont même capables de modifier la structure des protéines de pollens, les rendant ainsi plus allergisants. D’autre part, certains pollens ont la capacité de se fixer sur certaines particules fines comme le carbone suie, augmentant ainsi leur potentiel allergisant.

Des muqueuses affaiblies par la pollution

Les particules fines qui sont inhalées dans l'air ambiant irritent les muqueuses respiratoires et oculaires, rendant ainsi les voies respiratoires plus sensibles et moins défensives. Les pollens pénètrent ainsi plus facilement dans l’organisme. La sensibilité des individus aux pollens augmente ainsi lors des pics de pollution.

Air Lorraine
en partenariat avec
ARS ACAL, Orsas Lorraine, Jardin botanique Jean-Marie PELT